Marie Gaussel
Dossier de veille de l'IFÉ, n° 92
04.2014
Extrait :
Alors que plusieurs enquêtes citées dans leur recherche révèlent que les classes préscolaires relèvent assez souvent d’une structure d’accueil destinée à « occuper » les enfants, Fuller, Livas et Bridges s’interrogent néanmoins sur certaines pratiques mises en place en maternelle en Californie et observent deux approches pédagogiques relativement opposées : l’approche « cognitiviste » ou affective et l’approche « enseignement directif » ou direct instruction (2005).
Alors que plusieurs enquêtes citées dans leur recherche révèlent que les classes préscolaires relèvent assez souvent d’une structure d’accueil destinée à « occuper » les enfants, Fuller, Livas et Bridges s’interrogent néanmoins sur certaines pratiques mises en place en maternelle en Californie et observent deux approches pédagogiques relativement opposées : l’approche « cognitiviste » ou affective et l’approche « enseignement directif » ou direct instruction (2005).
La première, centrée sur le choix de l’enfant et son
épanouissement affectif, est orientée vers la stimulation physique et
intellectuelle de l’enfant par la mise en scène d'activités plus ou moins
ludiques, en petits groupes. Cette approche développementale (pédagogie
active) considère que l'enfant a besoin d'être stimulé socialement et
affectivement pour être motivé à apprendre. Les chercheurs regrettent que les
outils utilisés ne soient pas davantage détaillés par les enseignants
interrogés. Ces derniers justifient leur choix par une adhésion aux concepts
psychologiques du développement de l’enfant, sans vraiment préciser la façon
dont ils mettent en œuvre ces principes.
La seconde repose sur un enseignement académique, explicite
et structuré, en groupes d'élèves plus importants. Moins axée sur le jeu et
les comportements entre pairs, cette forme d’enseignement propose aux enfants
des exercices plus conventionnels destinés à aider l’enfant à se familiariser
avec l’écrit et les nombres (loin d’être exclusives, ces deux approches peuvent
se compléter, voir Fuller, Livas & Bridges, 2005).
« Does direct instruction work better for some children? Initial research has occurred on the possible benefits of direct instruction as opposed to active-learning or developmental approaches » (Fuller, Livas & Bridges, 2005).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires reçus n’ont pas tous vocation à être publiés.
Étant directeur de publication de ce blog, seuls les textes qui présentent un intérêt à mes yeux seront retenus.